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 [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]

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Keziah S. Theets

Keziah S. Theets


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MessageSujet: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeVen 19 Fév - 22:28

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    La luxure désigne un penchant immodéré pour la pratique des plaisirs sexuels. Elle renvoie aussi à une sexualité désordonnée ou incontrôlée.

    La tension était palpable. Laissant les corps des deux jeunes gens, fiévreux. Ils couraient à travers les ruelles comme si leurs vies en dépendaient. C’était le cas en quelque sorte. Leurs désirs les poussait à courir comme si c’était la dernière fois qu’ils foulaient le sol de leurs pieds nus. Il devaient se dépêcher sous peine de ne plus pouvoir se retenir, et de se sauter dessus dans n’importe qu’elle ruelle, au milieu de n’importe quelle avenue, hall, couloir …
    Keziah avait encore la force d’entraîner son amante dans son sillage, cette dernière était déjà entrain de craquer, et ce depuis la minute où leurs corps s’étaient collés l’un à l’autre, collant de sueur.

    L’astre de nuit éclatant, avait beau être caché par de sombres et épais nuages, sa puissance, son emprise sur les deux animaux était toute aussi forte. Ne leur laissant pas le choix. Le loup-Garou sentait ses veines vibrer sous la douleur de la brûlure, mais c’était une habitude, et finalement il aimait avoir cette sensation.
    La première fois que ça lui était arrivé, à l’âge de onze ans -un âge où on ne pense pas à faire l’amour, un âge où on préfère courir après les filles, et jouer au ballon, non Keziah lui fut obligé d’endurer ça. Le premier jour fut le plus horrible. Une brûlure lui tordant les veines, un désir sexuel qu’il ne connaissait pas, une envie de sang, un besoin incessant de courir … Son père ne l’avait pas préparé, ce vieux loup aigri et imbu de lui-même, n’aurait jamais aidé son fils pour sa première métamorphose, il n’aurait jamais expliqué à celui qu’il tenait pour coupable la mort de sa femme, ce qu’il lui arrivait … Et c’est dans l’ignorance la plus totale qu’il se transforma pour la première fois. Ce fut horrible. Keziah s’en souvenait comme si c’était hier, de plus son désir sexuel avait été dur à satisfaire, surtout pour un petit garçon de onze ans. Et son père, se lâche, l’avait laissé seul face à ça. Lorsque ce dernier était mort, Keziah n’avait eu aucun remords à ne pas aller à son enterrement.

    Personne n’avait pu les voir. Ils courraient vite pour des « humains », de plus, même dans les cas extrêmes ils savaient se « camoufler ». Et s’ils se faisaient découvrir, Keziah jouerait. Endosser les rôles était l’un de ses passe-temps, s’il avait pu devenir comédien, il aurait sauté sur l’occasion.

    « Lafayette Street ». La rue se présentait enfin. Depuis le temps qu’il cherchait se panneau, il fut soulager de le voir. Le corps brûlant de fièvre de sa douce le fit se stopper. Il se retourna violement, la prit dans ses bras, faisant passer une jambe de chaque côté de son bassin et l’embrassa, avant de reprendre sa route en direction de son petit appartement.

    La porte de garde ne résista pas longtemps, heureusement que Keziah avait apprit le code d’entrée par contre. Alors que ses lèvres parcouraient le cou de Chelsea, sa main droite s’afférait à pianoter sur le petit boîtier, rapide, précise. La porte s’ouvrit, le brun la poussa avec son dos et entra dans le hall. Il courrait pratiquement.
    Mais une odeur connue le stoppa net dans sa « mission camouflage ». La vieille concierge se trouvait juste devant eux, l’air ahurit par ce qu’elle voyait. La seule solution était de poser la féline à terre et d’aller parler à la vieille aigrie. Ce qu’il fit, et discrètement il chuchota à son compagne :

      _ Bébé couvre tes seins, elle est pas habituée, je sais même pas si elle regarde les siens … Je serais rapide.


    Il déposa un baiser sur son front et s’approcha de la vieille femme. Cette dernière tapa un Haut/bas/haut avant de river son regard sur le soldat-au-garde-à-vous dans le boxer -qui lui moulait parfaitement les formes- de Keziah. Le garçon eut un mouvement de recule en voyant le regard gourmand de la femme. Mais il se dit que c’était pour la bonne cause, et qu’il devait bouger son petit cul sous peine de péter un câble. C’est alors que son Aura se chargea du plus gros boulot. Elle était si puissante que la concierge se rapprocha du jeune homme, se frottant presque à lui. Visiblement elle avait totalement oublié ce qu’elle venait de voir. Keziah la saisit par les épaules et l’écarta de lui, et la femme reprit son air renfrogné et se dégagea rapidement des mains de Keziah qui l’enserraient. Et lui lança sèchement :

      -Je savais bien que quelque chose clochait chez vous. Un garçon aussi bien bâti que vous ne peut être que dévergondé. Sachez que je n’accepterais pas ce genre de comportement dans cet immeuble alors …


    Keziah ne voulut pas en entendre plus, la voix de la vieille l’agaçait au plus haut point, alors il la coupe, et dit de sa voix rauque qui se voulait cassante :

      _ Foutue sagesse humaine ! Madame … Rentrez chez vous, et ne sortez de chez vous sous aucuns prétextes, c’est un conseil que je vous donne. Allez vous reposer.


    Le loup se rapprocha de l’humaine, l’enveloppant une nouvelle fois dans son aura puissante. Puis il la poussa à l’intérieur de son appartement avant de claquer précipitamment la porte. En deux grands pas il fut auprès de Chelsea, la reprit dans ses bras, l’embrassant avec fureur. Il craquait! Le loup-garou en lui, lui donna la force de gravir les escaliers qui les séparait de l’appartement -ou plutôt du lit.

    La porte en bois marron foncé se dressa devant eux. Keziah était une nouvelle fois prêt à poser Chelsea à terre pour aller ouvrir cette satanée porte, mais il n’en fit rien… La porte était ouverte. L’habitude de partir comme un voleur, avait été pour une fois, une bonne idée. La porte s’ouvrit dans un grincement lorsqu’il tourna la poignet, mais elle claqua si violemment après leur passage, que les murs en tremblèrent. La seule chose que Keziah espérait c’était que l’immeuble ne s’éffondre pas …

    Sans plus attendre il jeta Chelsea sur le lit. Un magnifique lit dont il avait fait l’acquisition quelques jours auparavant. Classa mais très confortable. La jeune femme atterrit sur des coussins, et Keziah n’attendit pas pour se jeter sur elle.
    Le jeune homme arracha son boxer qui finit en lambeaux sur le parquet. Son corps dégoulinait de sueur, il suintait de désir. Le short que portait la jeune femme n’allait pas faire long feu. Mais avant d’arracher quoi que ce soit, un éclair de lucidité traversa les pensées enfumée du garçon. La braguette qu’avait remontée la jeune femme ne résista pas à ses doigts agiles. Et c’est quelques secondes plus tard que ces même doigts titillèrent l’intimité de la féline. Des vas et vient tendre, mais vifs…
    La passion qu’il vit dans le regard de sa partenaire l’alluma encore plus.


Dernière édition par Keziah S. Theets le Sam 20 Fév - 3:08, édité 1 fois
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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeSam 20 Fév - 0:35




    Activer mes membres et observer les courbes si parfaites du corps de Keziah n’arrangeait rien. Mon désir se faisait de plus en plus intense et la situation devenait risquée. Quand je me suis enfuie à l’âge de 16 ans du pensionnat où mes parents m’avaient envoyé depuis ma plus tendre enfance, j’ai découvert la joie du sexe. J’avais toujours ressenti ce besoin, mais comme celui-ci m’était inconnu, je ne savais pas trop quoi en faire. En vagabondant de ville en ville et de bar en bar, je me faisais accoster par pratiquement tous les garçons du lieu. Il y en avait un que j’avais particulièrement apprécié pour sa force et sa gentillesse. Je pensais que c’était « le bon » mais il était humain. Or les relations sexuelles pour nous sont très brutales. Malheureusement, ce jeune homme n’avait pas tenu le choc et en était décédé. Je m’en suis voulu pendant des semaines et des semaines, rejetant après la bête au fond de moi.

    Mais ça n’a servi qu’à me torturer moi-même. Finalement j’ai accepté ce que j’étais mais en échange n’ai plus approché personne, devenant presque sauvage. Passé un an seule, et vous deviendrez insociable. Je pense même que si je ne me parlais pas toute seule, j’aurais perdu l’usage de la parole. Histoire pour le moment bien triste jusqu’à ce que je rencontre un couple de la même espèce que la mienne, et leurs pard. Bizarrement leur odeur était familière et je m’étais laissée bercée à leurs côtés. J’ai appris à utiliser ma force et avoir des relations sexuelles avec des gens capables de supporter et apaiser le désir de ma bête. Je leur doit tout et ils étaient comme la famille que je n’ai jamais eue. Me redonnant gout à la vie et à autrui, j’ai passé deux mois en leur compagnie, les aidants dans leur petit bar comme serveuse. Une fois que j’ai retrouvé mes repères, j’ai eu envie de voyagé, découvrir d’autres endroits, d’autres espèces. Ils m’ont laissé partir la larme à l’œil, mais je n’allais pas user de leur hospitalité éternellement, je devais me débrouiller seule à nouveau.

    Je suis arrivée à Shreveport il y a quelques semaines, et voulait faire une « pause ». Courir à longueur de journée c’est bien mais au bout d’un moment c’est lassant. J’avais senti dans cette ville un amas de surnaturel impressionnant. Curieuse et intéresser, je me suis trouvée un petit appartement et un job de serveuse dans un bar très fréquenté de la ville. Un soir de pleine lune j’étais tombée sur un loup qui chasser. Je me suis laissé faire quand il m’a « sauté dessus » consciente de sa puissance et de ce qu’il pouvait m’apporter. Notre nuit a été très mouvementée mais si délicieuse. J’avais trouvé l’amant parfait … même si nos différences faisaient barrage. Je ne pensais jamais le revoir mais là, aujourd’hui, à cet instant, je sentais ses doigts entremêlés au mien et mon désir le dévorer métaphoriquement. J’étais brulante d’une fièvre lunaire et sexuelle.

    Il leva la tête vers un panneau qui affichait « Lafayette Street ». Ca me disait quelque chose… pourtant l’endroit me paraissait inconnu. Tout en ralentissant, je pu observer la rue perpendiculaire à la sienne ainsi qu’un immeuble beige : mon immeuble. Une vague de joie me parcourut, examinant le peu qu’il me fallait à faire pour le rejoindre, et aussi une part de frustration pour ne pas l’avoir retrouver alors qu’il habitait à deux rues de là. Je n’eu pas le temps de faire la remarque puisque je sentis ses mains me soulever et me retrouva les jambes écartées autour de lui, à l’embrasser fougueusement. Il reprit sa route, toujours en me portant, jusqu’à son domicile. Je pouvais profiter de lui et commença avec soin par lécher la sueur qui perlait ses épaules et son cou. Sa peau frémissait sous mes coups de langues affectueux. À son tour il me déposa une tonne de baiser si désirer dans le cou, pendant que j’entendais de petits « bip ». Il était en train de taper le code pour entrer… bientôt… je pouvais tenir.

    Une drôle d’odeur me chatouilla les narines… une odeur d’humain. D’un coup, il me déposa sur le sol, m’abandonnant à mon triste sort. Une vieille femme se tenait devant nous, ahurit par le spectacle.

    _ Bébé couvre tes seins, elle est pas habituée, je sais même pas si elle regarde les siens … Je serais rapide.

    Je ne vois pas en quoi cette typique grand-mère humaine me dérangerait. Si elle n’était pas contente, je lui apprendrais ce que c’est de se mêler de son cul – désolée pour la grossièreté- mais c’est le genre de chose qui réussissait à me mettre hors de moi : ce qui n’est pas très sécurisant. Je l’observais attentivement s’approcher de la femme qui avait les yeux rivés sur le caleçon de mon beau. La moutarde me montait au nez, et si elle n’arrêtait pas tout de suite j’allais commettre un meurtre. Je sentais l’aura de Keziah faire son effet sur l’autre impuissante et détourner le regard par peur de voir quelque chose qui aurait eu raison de moi. Je l’entendis râler une dernière fois jusqu’à ce que son interlocuteur la coupe : _ Foutue sagesse humaine ! Madame … Rentrez chez vous, et ne sortez de chez vous sous aucuns prétextes, c’est un conseil que je vous donne. Allez vous reposer. Il était resté malgré tout très courtois, ma réponse à moi aurait été beaucoup plus vulgaire et insistante. L’homme revint à mes côté m’embrassant avec toujours plus d’émotion que n’importe qui. Je ne me souvins même pas avoir gravit des escaliers ni passer une porte quand il me jeta sur son lit. Je ne pris même pas la peine d’observer ce qui m’entourer, le regard rivé sur mon partenaire. Il arracha son caleçon pour s’occuper ensuite du short que je portais. Le désir était si puissant que j’en avais du mal à respirer. Ses doigts agiles s’enfoncèrent dans les profondeurs humides de mon intimité. Je gémis d’un plaisir qui n’était pas assez partagé à mon goût.

    Je profitais du moment jusqu’à ce que ses mouvement se fassent plus lents. Je m’emparai de cette « faiblesse » pour le retourner et me retrouver au dessus de lui. Je l’embrassai avec frénésie comme si ma vie en dépendait. Notre acte n’allait pas être doux, vu la fièvre lunaire qui nous consumait tout les deux. Je pressai mes lèvres sur sa peau puis lui pétris les flancs de mes mains, tâtant sa chair. Je léchais son ventre jusqu’à ce que mon visage soit dangereusement près d’un endroit que je n’avais pas encore touché. Si près je ne pus m’empêcher de constater à quel point il était dur en tendu. Je l’effleurai du plat de ma main et cela suffit à lui arracher un doux grognement. Tout son corps se tendit lorsque je frottais mon visage contre son bas-ventre comme un chat. Avec une vitesse indomptable, j’enfoui celui-ci dans ma bouche, m’assurant que ma langue se presse bien contre la densité de son sexe durcie. Je savourais ce gout si particulier et pompai jusqu’à ce qu’il me supplie de le laisser faire.
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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeSam 20 Fév - 3:43

    Je voyais tout son corps suinter de bonheur. Son désir croissait, tendis que sa tension redescendait progressivement. Je lui faisais enfin du bien, et c’était tout ce qui m’importait. Je voulais que la satisfaire. J’avais pris la fâcheuse tendance à me laisser faire, à prendre du plaisir, mais à ne pas en donner autant que les filles m’en procuraient. Mais avec Chelsea c’était diffèrent. J’avais envie, j’avais même besoin, de lui faire plaisir. Je voulais qu’elle prenne son pied avant moi -Ou même en même temps que moi. Pour une fois, je ne voulais pas être le même mec qu’avec les autres, je voulais sentir qu’elle était exceptionnelle - ce que mon aura avait fait une heure plus tôt. Cette dernière, alors que je venais de me re-métamorphoser en humain, était allée trouver celle de Chelsea. Elles avaient dansé ensemble, s’était entrelacée pour enfin se mélanger. Nous l’avions tous deux sentit. Ça avait été très intime, personnellement je m’étais délecté de cette expérience… Une sensation de bien être, de plaisir avait prit place en moi, c’était presque aussi bien que le sexe. Et maintenant je savais que nos deux auras étaient connectées. C’était la première fois que ça m’arrivait, je ne savais pas comment les séparer -Et je n’en avais strictement pas envie. Mais j’étais heureux que ce soit elle que mon aura ait choisie… Imaginez un peu le délire si elle avait choisie une fille collante et sans importances à mes yeux. Qu’aurais-je fait ?

    Alors que j’activais mes doigts dans sa cavité humide et chaude, de mon autre mains je malaxais doucement sa poitrine, mon regard noir et expressif plongé dans le sien. Je ne voulais pas perdre se contacte. Je voulais savoir tout ce qu’elle éprouvait à ce moment précis. Et comme on dit « les Yeux sont le miroir de l’âme ». Je savais qu’elle se sentait terriblement bien. Et j’étais dans le même état qu’elle. Je me laissais aller à la contemplation de son regard, de son visage aux traits « félinement » beaux et fins. Ma main ralentie sa cadence, et c’est dans mon instant de faiblesse que ma belle en profita pour renverser les rôles. Je poussais un grognement et en l’espace d’une seconde trente sept, me retrouvais sur le dos. Chelsea frotta son visage à mon bas ventre, ses cheveux me chatouillant le ventre, les tremblements de bien être me secouèrent, faisant vibrer le lit en bois par la même occasion. Et c’est à ce moment où je laissais tout le bien-être m’envahir, que Chelsea goba mon sexe. Alors là, je ne m’y attendais vraiment pas. J’agrippais fermement les draps, tout en poussant une râle rauque qui déchira le silence. Enfin silence, pas tant que ça. Nos gémissements emplissait déjà bien la pièce.

    De ma main libre -l’autre agrippant les draps - je lui caressais le dos, faisans tantôt des cercles, tantôt des griffures. Nom de dieu, voulait-elle que je le supplice d’arrêter ou quoi ? Ce n’est pas vraiment ce que je fis après cette réflexion, mais le bonheur devenait un peu trop intense, et j’avais besoin de me sentir en elle.

      Bébé … - ma voix déchira le silence, lui faisant redresser la tête .


    A mon tour, je le surprenais en la retournant pour me retrouver à cheval sur elle, mon sexe dur caressant le sien, humide. Mes bras de chaque côtés de sa tête, je le regardais. Puis avant toute chose, je l’embrassais fougueusement, avec une passion infinie, qui fit pratiquement trembler les murs. Tout en lui mordant la lèvre, je donnais un violent coup de rein et enfonçais mon membre en elle. Je ne pouvais plus attendre. Pour lui prouver combien j’étais heureux de me sentir en elle, je lui donnais encore quelques coup secs de reins, m’enfonçant au plus profond d’elle. C’était si bon, que je levais la tête au ciel, et me mit à grogner. Dire à la lune que ce n’était pas vraiment son influence qui me faisait agir ainsi, mais mon désir personnel. Le désir de Keziah Theets. Pas du loup-garou qui m’habitait depuis ma naissance. Non, en ce moment même j’étais entrain de me prouver, que l’humain en moi pouvait dominer l’influence mesquine de la lune. Cette luxure qui nous habitait pendant sept jours, et ne nous lâchait plus. Pendant l’espace d’une seconde je réussis à être plus fort. Mes la puissance de l’astre de nuit eut raison de moi, et dans un soupir de mécontentement - Pas mécontent de faire l‘amour avec Chelsea loin de là, mécontent que cette possession que la lune aimait faire, m‘ait reprit- je fis des vas et viens plus forts, plus rapides, plus saccadés.

    Je sentais le corps de Chelsea se cambrer pour mieux m’accueillir en elle. Je sentais sa jouissance monter en elle crescendo. Ma jouissance personnelle ne dépendrait que de celle de ma belle. C’était bizarre, mais mon aura ne me permettait pas de faire autrement. C’était comme si je ne pouvait jouir que si Chelsea jouissait. Si elle n’était pas satisfaite de son traitement, je ne le serais pas non plus. Bien sûr je pensais, ou du moins j’espérais, bien qu’elle soit satisfaite…

    Je me calmais doucement. Me couchant un peu plus sur elle. Ma cadence devint plus tranquille, j’avais sentit les muscles de ma belle blonde se crisper par moment sous la puissance que je lui imposais. Si elle avait été humaine, elle serait morte dès la première pénétration. Son petit cœur aurait lâché, ou je lui aurais tout simplement broyé le buste. Les partenaires sexuel changelings étaient pour nous, parfait. On ne pouvait satisfaire nos besoins, durant la phase de pleine lune, qu’avec quelqu’un de notre espèce -ou se rapprochant le plus de la notre. Chelsea avait l’endurance d’un léopard. Elle était pour moi, la compagne rêvée, et bien sûr j’avais la chance d’avoir cette créature dans mon lit. Lorsque je repensais à notre petit échange de paroles, tout à l’heure, dans la ruelle, je fus soulagé. Retournant ses mots dans ma tête. « Allons chez toi, ou chez moi mais dépêchons-nous avant que je craque réellement. ». Elle habitait donc dans le coin. J’avais donc une chance de la revoir. Bien sur, je me doutais bien que ce n’était que pour le sexe notre petite rencontre… Elle était le genre de fille à aimer changer d’air, je le sentais… a moins que je ne me trompe. Et je j’espérais, au plus profond de moi, me gourer totalement, bien que moi-même je n’étais pas sur de vouloir me caser.

    Je me calais sur les coudes. Parsemant son corps de baisers et du suçons. Lorsque j’arrivais au niveau de sa poitrine, je vins lui titiller le téton à l’aide de la langue, lui mordillant doucement pour ne pas lui faire mal -tout ça sans arrêter de bouger en elle. Je remontais vers son visage, lui mordant la lèvre jusqu’au sang, avant d’essuyer à l'aide d'un coup de langue, la goutte de sang qui perlait à la commissure de ses lèvres…


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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeSam 20 Fév - 6:24




    Je redressai la tête, fière de l’avoir poussé aussi loin avant qu’il me demande d’arrêter. Nous roulâmes sur le côté pour que ce soit de nouveau à lui d’être sur moi. Ses baisers furent langoureux et appétissants, puis il me mordit la lèvre inférieure. Il ne restait plus la moindre trace d’incertitude sur ses traits, ses yeux étaient éblouissants, mais une obscurité grandissait en eux. En un rapide coup de reins, il se retrouva en moi et la sensation était tellement délicieuse que je faillis éclater en sanglots. Du plaisir, faute d’un meilleur terme, mais ce genre de regard chez un mâle est trop primitif pour un vocabulaire trop limité.

    Je caressais ses lèvres de ma langue, qui s’écartèrent pour moi. Je l’embrassai, le goûtai, l’explorai. Je sentais son cœur comme s’il était mien. Jamais je n’avais jamais eu une telle conscience de la pulsation tiède de ma peau, des contractions puissantes de mon cœur, de la vie grondante à l’intérieur de moi. Le corps de Keziah pulsait au même rythme que le mien. Comme s’il chevauchait les battements de mon cœur, le flux de mon sang. Je percevais son désir, et ce n’était pas seulement une question de sexe, mais pour la première fois, je comprenais que c’était pour moi toute entière. Je regardais son corps entrer et sortir du mien, et je l’étreignais de mes bras et de mes jambes, arquant le dos pour mieux le sentir plus profondément. Quelqu’un émettait des gémissements aigus, et ce quelqu’un, c’était moi. Chaque poussée me pénétrait un peu plus en avant, caressant des choses que seul un homme avait déjà réussi à atteindre.

    Il ralentit le rythme et je sentis l’effort tirer sur ses bras et son dos. Je pouvais encore en supporter plus et j’en avais d’ailleurs besoin, l’orgasme devait être atteint pour que nous soyons cent pour cent satisfait... En étant une simple humaine, ça ferait un bout de temps que je serais à moitié broyé. C’est pour cette raison que le choix de mes partenaire sexuels sont réduits : vampires, changelings ou lycans. Je me sentais bien avec lui, satisfaite comme jamais. Je pourrais faire de lui un compagnon à part entière, mais ça engendrerait quelques petites conditions très spéciales de ma part, et certaine n’allait peut-être pas lui plaire. Me « caser » pour de bon reviendrait à passer chaque nuit avec lui et surtout : ne pas le partager. Et de mon côté aussi arrêter de sauter sur tout ce qui bouger. Ce serait dur mais faisable. Il fallait voir si cette idée était réciproque ou non.

    Mon corps était maculé de suçon très marqué que j’allais bien laissé visible aux yeux de tous. Il me mordit tendrement les mamelons, refaisant monter une vague d’envie extrême. Il mordit ma lèvre à sang puis lécha celui qui était en train de couler doucement sur mon menton. Le gout cuivré fit surface dans ma bouche et une faim dévorante me prit de cours. Je me redressai pour nous faire rouler sur le côté droit du lit. Je me penchais sur son torse et lui fit un chapelé de marque. Je gardais la plus grosse pour dans son cou, au dessus de celle faite en route. Son sang perlait sur ma langue et j’en avalais le plus possible, renforçant d’autant plus nos liens. Partager son sang et marquer son partenaire signifie qu’on veut se lier à lui et l’avoir pour soi.

    Je passai une jambe en travers de sa taille et glissai lentement de nouveau en lui. À cet angle, la pénétration était plus profonde, plus aiguë. Ses mains coururent le long de mon corps, sur mes seins essentiellement. Je balançai mes hanches de plus en plus vite. Un spasme l’agita à l’intérieur de moi, c’était dur de réfléchir et parler, mais je réussis à articuler :

    « Bouge pour moi et moi seule mon loup ».


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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeSam 20 Fév - 19:58

    On se partageait les commandes. Ça c’était une bonne idée. Comme ça il n’y avait pas de jaloux. Pas de dominant assigné. Nous roulâmes sur le bord droit de mon lit. Les draps suivirent notre mouvement, le dos de Chelsea en fut donc recouvert. Je me retrouvais la tête dans le vide, ne pouvant plus tenir je la laissais retomber, me laissant aller à toutes les sensations que ma partenaire me procurait. Je me délectais de ce précieux moment. C’était fabuleux, et je me rendis compte que je n’avais encore jamais vécu de moment si intense avec une femme. Était-ce le fait que nos auras, quelques heures auparavant, s’étaient mélangées ? Sûrement, car de nouveau je sentais la béatitude me gagner en même temps que mon esprit se connectait à celui de ma belle.

    L’air devint presque irrespirable, la buée avait opacifié les deux vitres de ma fenêtre. De la vapeur s’échappait pratiquement de nos deux corps nus, et les draps étaient humides. Notre passion s'évaporait de tous nos pores. Nous suintions de plaisir. Nos corps dégageait un flot de concupiscence l’un pour l’autre qui aurait rendu fou n’importe quel humain…

    Je laissais Chelsea me chevaucher jusqu’à l’extase. Mon souffle se fit court, ayant de plus en plus de mal à respirer je tendais le bras en direction de ma fenêtre, et parvenais à attraper la poignet. Je tournais cette dernière pour enfin entrebâiller la fenêtre. Une bouffée d’air frais me fit l’effet d’une bombe nucléaire en pleine tête. L’oxygène s’engouffra dans mes poumons me redonnant la vitalité nécessaire pour faire crier Chelsea, elle allait crier mon nom à la Lune... Le souffle glacé de l’air me fit frissonner, envoyant des ondes de picotement dans tout mon corps, rendant mon membre encore plus dur qu’il ne l’était déjà. Si dur que j’en souffrais presque, mais j’avais déjà fait pire que ça, et ce n’était pas une micro douleur qui allait me stopper, bien au contraire. Je me redressais, appréciant la position que Chelsea avait adoptait. Je baladais mes pattes sur sa peau douce, sa peau de pêche.

      _ Je ne bouge que pour toi Bébé. Et j'aime le fait que t’en fasses de même, ne pas me laisser mener la danse tout seul…


    Je n’avais pas parlé fort, un souffle, un chuchotement, mais je savais qu’elle m'avait parfaitement entendu, son ouïe, à l’instar de la mienne, lui permettait.

    C’est alors que je sentis l’odeur cuivré du sang, je baissais le regard en direction de mon torse et y découvrit une suite de marques plus ou moins grosses. J’avais été si proche du septième ciel, que je ne m'en étais même pas aperçu. J’allais prendre plaisir à retirer mon haut pour exhiber mes marques.
    Aussi vif que l’éclair, je lui attrapais les cuisses, la pressant violemment contre moi. Nos lèvres se rencontrèrent rapidement, nos langues dansèrent avec une sensualité recherchée, avant que, prit d’un excès de zèle, je me relève, portant Chelsea.

    Tout en me dirigea vers la cuisine, je continuais de faire vibrer mon membre à l’intérieur de son intimité. Je sentais que j’étais au plus profond d’elle. Arriverais-je à trouver son point G ? Telle était la question, et j’aurais aimé connaître la réponse…
    Je la plaquais violemment contre le frigo, donnant de grands coups de reins au rythme de ses battements de cœur -qui étaient rapides. Je fis courir ma langue sur la poitrine, jouant encore et toujours avec ses mamelons. Dessinant de petits ronds autours de ces derniers.

    De ma main gauche, j’ouvris le placard le plus proche de nous, là où se trouvais ce que j’étais venu chercher, à savoir … Non, elle le découvrirait assez rapidement. Puis je me retournais, gobant ses lèvres avec passion. La table fut proche, assez proche pour que je n’ai que quelques pas à faire avant que j’allonge ma partenaire dessus. Je vis sur son visage un vague mélange de déception et de surprise. Mais ces émotions laissèrent place à de l’envie lorsque je faisais apparaître le pot de Nutella sous son nez. Je savais qu’elle raffolait de ça.

    Quelques secondes plus tard, je regardais Chelsea avec mon regard gourmand. Je venais de dessiner sur elle avec le Chocolat que tant de gens adorent, un parcourt que j'allais effectuer avec la muscle le plus fort de notre corps, à savoir : la Langue. Les traces débutaient à l'une des commissures de ses lèvres, passant par ses seins pour finir près de son intimité… En quelques coups de langue experts j’en avais finis avec sa poitrine…

    Je me retirais d’elle, avec un grognement, je sentis des secousses activer son corps. Je n’en avais pas envie non plus, mais j’allais lui faire tout autant de bien mais avec ma langue.
    Je descendis le long de son ventre, dessinant des vagues avant d’arriver à l’endroit tant attendu. Tendrement je léchais d’abord le chocolat, puis descendais encore un peu plus, titillant son clitoris du bout de ma langue. Elle poussa quelques cris aigus qui me poussèrent à y aller franco. Je léchais, mordillait, suçais … Je sentais son désir s’amplifier à mesure que je jouais…

    Sans qu’elle s’y attende mon membre en douleur se réintroduisit en elle avec un violence qui lui arracha un nouveau cri, plus aigu, plus fort et plus intense que les précédents. J’avais visé juste. Mes râles rauques s’amplifiaient également. Mes halètements ressemblèrent vite à des grognements. La sueur me perlait sur le front, coulait dans mon dos et sur mon torse. J’agrippais ses cuisses comme si j’avais peur qu’elle ne tombe. Mes yeux se fermèrent et je me laissais aller, suivant le rythme de son cœur, si rapide qu’il soit.

    Je remerciais le Ciel qu'elle soit endurante et surtout un Changeling. Sinon, elle m'aurait déjà claqué entre les doigts. A la première jouissance son coeur aurait lâché, et je me serais retrouvé con ...


Spoiler:
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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeDim 21 Fév - 17:49



    Même si j’arrivais à peine à respirer et encore moins à réfléchir, je sus que c’était ce que j’avais toujours recherché. Et ce n’était pas qu’une question de sexe, je savais pertinemment que non. C’était bien plus comme si notre contact physique était aussi puissant mentalement. Comme si nous ne faisions plus qu’un. Quand je regardai Keziah, je voyais mes émotions reflétées sur son visage, le plaisir, l’extase et la chaleur. J’avais beaucoup trop chaud mais ça ne me dérangeait pas le moins du monde. Il tendit la main pour entrouvrir la fenêtre. Je ne l’avais même pas remarqué, ainsi que tout ce qu’il y avait d’autre dans la chambre, mis à part le lit. J’aurais tout le temps de faire le tour du proprio demain matin. L’air glacial parcourut mon dos et m’arracha quelques frissons. Je sentis également le membre en action de mon partenaire se durcir de plus en plus. J’avais l’impression qu’il me remplissait entièrement, et que son bas-ventre continuer à s’allonger à l’intérieur de moi. Peut-être était-ce une simple impression… Bonne question.

    _ Je ne bouge que pour toi Bébé. Et j'aime le fait que t’en fasses de même, ne pas me laisser mener la danse tout seul…

    Décidemment, j’aimais entendre ce mot sortir de sa bouche pour me qualifier. Et je ne le laisserais en aucun cas danser sous la lune seul, dans quatre jours, nous serons ensemble et je me transformerais en louve. Nous n’avions pas pris la peine de mettre des préservatifs, puisque de toute manière je porte un implant. Le pard qui m’a recueilli quelques temps auparavant a pris soin de moi. Ils m’ont emmené chez leur médecin « spécialisé » qui m’a posé cette petite barre spécialement pour les changelings. C’était une jeune femme du nom de Lilian, qui était un rat-garou. Je n’avais jamais entendu parler de cette espèce mais elle existait. Il m’attrapa par les cuisses pendant que je retrouvais le contact de ses lèvres pour l’embrasser. Je sentais ses jambes se tendre puis me rendit compte que nous étions debout. Je continuais mes baisers jusqu’à sentir un contact froid dans mon dos. Je ne m’étais même pas demandé ce qu’il faisait, trop occupé à ressentir la sensation si jouissive. J’avais l’impression qu’on était en train de m’écorcher la peau du dos, tellement la température de ma peau avait augmenté. Sa langue se baladait sur ma poitrine aussi agile que ses mains qui me tenaient par les fesses. Un bruit de placard qui s’ouvre m’extirpa de mon « semi-coma de plaisir ». Pourquoi avait-il besoin d’ouvrir un foutu placard ? Il s’ennuyait ? Il voulait boire du café ?

    Il m’allongea sur quelque chose de dur et en bois. Je mis trois secondes à comprendre que c’était la table dans sa cuisine. J’étais surprise et commencer à me demander ce qu’il prévoyait. J’observais chaque courbe de son visage lorsqu’il mit sous mon nez un objet. Je dus loucher pour apercevoir ce qu’il y avait d’écrit : NUTELLA. Oh mon Dieu… je me souviens en avoir parlé sur le chemin mais je ne pensais pas qu’il y est pris attention. On peut dire que cette pate à tartiner chimique est mon péché mignon. Son regard était brillant et gourmand. J’eu un instant de lucidité et comprit ce qu’il voulait faire. L’impatiente gagna mon esprit et tous mes membres. De sa main libre, il étala le délicieux chocolat sur mon corps parcourut de frissons. Je léchais celui au bord de mes lèvres et caressai les cheveux de mon compagnon qui s’activait sur ma poitrine.

    Il du se retirer de moi, ce qui eu le don de décevoir un moment mon corps. Jusqu’à ce qu’il glisse ses larges mains entre mes cuisses, et me fit écarter les jambes. Appuyant sa joue sur ma hanche, il donna un coup de langue rapide. Mon cœur battait si fort que j’haletais, consciente de l’effet qu’il me faisait. « S’il te plait Keziah… » Il lécha la face interne de ma cuisse, écartant un peu plus mes jambes. Il m’embrassa là comme il l’avait fait pour ma bouche, dardant sa langue entre mes lèvres pour explorer la cavité de mon intimité. Il me lécha longuement, habillement, puis trouva le bon endroit et se mit à sucer. Et à aucun moment, il ne me quitta des yeux, même si la position ne lui facilitait pas la tâche.

    Dans ses prunelles brillait une lumière sombre, trop primitive pour un langage humain. Une lumière qui n’avait rien à voir avec sa nature de lycanthrope, et tout à voir avec sa nature d’homme. C’était comme si des vagues pulsaient le long de mon corps. Les sensations me submergeaient. C’était si bon que c’était presque trop, un plaisir voisin de la douleur. Keziah continua à me lécher jusqu’à ce que la tiédeur de mon bassin se répande vers le haut en une précipitation flagrante. Quand il eu finit, il revint en moi avec une force déchirante. Je criai de plaisir si intense. J’attrapai ses fesses et les poussai vers mon intimité, pour ne faire plus qu’un. Ses grognements m’aidèrent à trouver le rythme, et je gisais dans une vague d’extase. Je fermai les yeux et inspirai. Son odeur omniprésente suffisait presque à me faire jouir. Son aura se mélangeait à la mienne et je ressentais tout : les contractions des biceps de Keziah, la sueur qui coulait de sa poitrine à la mienne, la pression de son corps puissant… Je réussis à nous faire dégringoler par terre, et le bruit fut si sourd que la vieille concierge dut si réveiller en sursaut. Je n’avais pas mal, mon corps était tendu et fort. Au dessus de moi, il haleta.

    « Keziah… » Chuchotais-je dans un soupir de plaisir. « Encore un peu… »
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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeMar 23 Fév - 15:38

    Le choc fut quelque peu violent, mais ce n’était qu’un détail. La douleur n’avait même pas sa place, tant le plaisir et la satisfaction occupait l‘espace dédié aux sensations. Le sol vibra et le bruit fut sourd, résonnant dans tout les appartements, quelques secondes -un millième exactement- je pensais à Amande qui dormait paisiblement dans l’appartement juste sous le miens, mais Chelsea me fit vite oublier cette idée. Nos corps entrelacés se complétaient, nous ne faisions plus qu’un. Les battements de nos cœurs s’accordaient ainsi que nos respirations haletantes. Et comme toujours, nos auras n’en formaient plus qu’une seule. Les quelques gouttes de sang que j’avais avalée me permettaient d’être relié à Chelsea. Je ressentais tout ce qu’elle éprouvait, comme si j’étais elle. Encore une expérience qui ne m’était jamais arrivée.

    Je me demande comment j’aurais fait, cette nuit, sans Chelsea. Et également, est-ce que nous allions passer cette phase lunaire ensemble, ou avait-elle déjà un compagnon ? Pour ma part, c’était un peu le calme plat à part peut-être Callie, mais elle était avant tout ma meilleure amie. Nous couchions ensemble, elle et moi, que lorsque nous ne pouvions pas faire autrement… Même si parfois, l’attirance l’un pour l’autre, était présente, je ne la voyais pas comme elle aurait voulu que je la vois, elle était la personne avec laquelle je me sentais le mieux. La seule personne avec laquelle j’aurais voulu passer ma vie était Chelsea, seulement elle, rien qu’elle… Mais le problème était qu’elle était un Léopard -[il ne sait pas qu’elle a dans l’optique de se métamorphoser en Louve pour lui]. Donc pour le moment mes espoirs étaient au niveau … 1 ? Allez 2...

    Son souffle effleurait ma peau, un velouté de caresses qui me procuraient des frissons me parcourant l’échine. Je m’entendais jouir doucement, l’extase était proche, je la sentais qui venait me titiller les nerfs. Les ongles de Chelsea vinrent s’enfoncer dans mon dos alors que je la pénétrais une centième fois. Je me mordais la lèvre violemment, faisant naître une goutte de sang qui roula sur ma peau, laissant une trace sur mon menton, mon cou et mon torse pour enfin finir sa course vers mon nombril.
    Cela faisait maintenant deux bonne heures que nous dansions à l’horizontale. Les minutes défilaient à une vitesse effarante. Une heure et pourtant j’étais déjà épuisé, et visiblement Chelsea aussi. Bien sur que nous avions de l’endurance. Bien sur que nous aurions pu tenir encore six heures… Mais bizarrement la puissance de notre rapport était hors norme. Nous étions reliés l’un à l’autre par tout ce qui était possible de relier. Nos corps, Nos auras, Nos sangs … Et je savais que ces échanges n’étaient pas anodins, que ça nous avait pompé toute notre énergie.

    Avec le peu de forces qu’il me restait, je me relevais, tenant toujours dans mes bras ma belle. Je me mis à déambuler dans l’appartement, cherchant à rejoindre ma chambre. Il fallait que je trouve le lit, et rapidement. Au bout de deux petites minutes je reconnus l’odeur de mes draps mélangée à celle du bois. Nous y étions enfin. Le lit vint rapidement à mon encontre. Je me butais violemment les tibias sur le rebord. Puis je lâchais Chelsea juste au dessus, avant de venir, à quatre pattes, au dessus d’elle.

    Je l’embrassais passionnément, avant de descendre une nouvelle fois vers son intimité. J’embrassais, léchai l’intérieur de sa cuisse droite, puis passais à la gauche. Les halètements de Chelsea me remplissaient de désir. Provoquant en moi des vagues d’énergie, mais ces dernières retombaient vite. Bien que je n’avais qu’une envie, me mêler au corps de Chelsea pendant encore des heures … -et plus.
    Doucement, je me rapprochais de l’intimité de ma partenaire. Et donnais l’ultime coup de langue avant de remonter, déposant des baisers sur son ventre, sa poitrine, son cou… Et pour finir en beauté je le pénétrais une dernière fois, mais avec la plus grande délicatesse du monde. Visiblement c’était ce que manqué. La poussée de jouissance qui m’envahit alors me statufia. Une agréable chaleur prit place dans mon bas ventre, avant de remonter vers mon torse. Je mit à jouir. Des râles rauques accompagnées de grognements de plus en plus fort. C’était si bon. J’éjaculais en elle.

      Chelsea… Raah


    Nous étions tous les deux en sueurs. Le moment était parfait. Notre rapport avait été parfait. La fusion de nos deux corps avait provoqué quelque chose d’incroyable en moi. Était-ce pareil pour Chelsea?
    Je m’écroulais à côté d’elle. Épuisé par notre si petite partie de chambre en l’air. Courte, mais plus qu’intense.
    Je passais mes doigts dans les cheveux blonds de ma belle, la fixant, plongeant mon regard -endormi- dans celui, incandescent, de ma partenaire. Elle était la plus belle fille que j’avais rencontré. Je n’avais aucunes envies de la quitter, pour rien au monde… Pourtant c’était peut-être ce qui allait se passer. Elle devait avoir sa vie … Et nous deux, ça n’avait été que pour un soir. Enfin, c’Est-ce que je croyais.
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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeMar 23 Fév - 21:59



    Ce moment était si prenant, si intense, et je trouvais cette étreinte tellement satisfaisante que j’en avais oublié les inconvénients du sexe rude : la fatigue. Le fait de s’être partagé nos corps, nos auras, nos esprits nous avait fatigués. De plus, les expériences nouvelles sont toujours plus dures la première fois que les suivantes. Je commençai tout doucement à réfléchir et fut prise d’une panique incontrôlée. Je me demandais si je n’allais pas me réveiller, et découvrir que tout ceci n’était que mensonges et fantaisies.

    Jusqu'à que je sente le corps de mon compagnon se relever, m’entrainant avec lui. Je me demandais si mes jambes avaient encore la force de me porter ou non. Un bruit sec m’extirpa de mes pensées, puis je pus de nouveau sentir le contact doux et chaud des draps de son lit. Quand il revint vers moi à quatre pattes, je pouvais presque voir à travers lui un loup, qui était sa vraie nature. Etrangement une partie de moi-même voulait rejoindre l’animal qui s’approcher et se blottir dans son poil gris.

    Je sentis de nouveau sa bouche descendre vers mon intimité et une impatience naquit dans tous mes membres. Encore une fois, la sensation fut appréciable, à son maximum, et très jouissive. Je me laissais faire et apprécier tant que je le pouvais la sensation. Mes petits gémissements sortaient tous seuls, comme si je ne me contrôlais plus. Il me pénétra d’une façon si tendre que la surprise se transforma vite en orgasme profond. Ensemble nous franchîmes les barrières du plaisir absolu et je plongeais dans un océan de béatitude. Je réussis tout de même à l’entendre me dire : « Chelsea… Raah »

    Personnellement, une telle expérience ne m’était jamais arrivée, même avec Micah le chef du pard qui m’a recueilli. Je considérais cette personne comme « trop parfaite pour moi » et surtout comme la part entière de ma famille manquante. J’étais une pauvre fille complètement paumée et une compagnie si douce et réconfortante ne m’a pas laissé indifférente, mais c’était un sentiment qui comblait la solitude et la présence paternelle que je n’ai jamais eu, c’était tout. Durant mon petit voyage pour venir ici, je me suis vraiment remise en question, sur moi, mes relations, mes futurs projets. Vagabonder toute mon existence n’était pas ce que je voulais, et plus les jours passés, plus un semblant de vie normale me faisait rêver. Bien entendu jamais je ne pourrais faire comme si de rien était et passer mes jours comme une simple humaine. Mais me lever aux côtés de quelqu’un fait pour moi, qui chérirait ce que je suis et puisse m’apporter tout le bonheur dont je désire -et ce n’est pas qu’une question de sexe-, ce serait pour moi déjà un très bon début, et même tout ce dont j’avais besoin. J’attendais impatiemment ce « coup de foudre » comme dit tout le monde, même si ça peut faire clicher. Il y a moment où on a tous un besoin qui pèse lourd; mais pour ma part, jamais je ne m’étais vraiment étendue sur le sujet. Je gardais ces suggestions pour plus tard, refusant la sentimentale que je devenais. Ce n’était pas moi, pas dans mon habitude ni mon genre.

    Le fait que je ressasse tous ça en présence de Keziah me fit vraiment très peur. Je ne pouvais pas me permettre de tomber amoureuse de ce garçon puisque nous étions différents. Mais dans ces cas-là pourquoi m’étais-je donner tant de mal à le retrouver ? Pourquoi voulais-je à tout près être à son image ? Pourquoi avais-je tellement envie de le savoir à mes côtés le lendemain matin ? Et pour finir, pourquoi avions-nous pu partager tant d’émotions ? Il s’écroula à mes côtés, et je plongeais dans les profondeurs exquises de son regard. Ses doigts qui caressaient mes cheveux étaient réconfortant, sa présence me rendait heureuse…

    Je me rapprochai de lui pour me lover dans cette étreinte désirée depuis longtemps. J’humais sans arrêt son odeur, histoire d'être sure de ne jamais l'oublier. Je redressai la tête pour lui déposer un baiser très chaste, avant de resserrer ses bras autour de mon corps. J’étais si bien… si détendue. Ce calme me laissait perplexe quant aux nouveaux sentiments qui naquirent au plus profond de mon être. Et si j’étais déçue…?
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Keziah S. Theets

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeSam 27 Fév - 0:20

    Son corps exténué pressé contre le miens me procurait une chaleur sans pareille. Je sentais déjà le sommeil me tomber dessus comme une masse. Ma respiration se fit calme, mes doigts arrêtèrent peu à peu de naviguer sur le crâne de Chelsea, et me yeux à se fermer doucement. Pour la première fois de mon existence, j’étais totalement crevé. J’embrassais Chelsea, donnant mes dernières forces dans un baiser passionné. Sa tête sur mon torse, Je ne voulais sentir qu’elle…

    Le réveil fut plus difficile. Nous n’avions pas fermé les volets hier soir, normal me direz vous, nous n’avions vraiment pas ça en tête. Ni la fenêtre d’ailleurs. Le vent frais du petit matin s’engouffrait dans le chambre, courant sur ma peau nu. Je remarquais rapidement que nous n ’étions pas couvert. Maintenant que j’étais réveillé, je n’avais pas d’autres choix que de me lever. Je me retournais doucement dans le lis, et vit que Chelsea était toujours là, près de moi. Un sourire con dû s’afficher sur mon visage, mais oui, c’est vrai, j’étais heureux qu’elle soit là.

    La vue de sa peau nue, frémissante sous la caresse glacée du vent, me mit le feu aux veines. J’eu énormément de mal, trop de mal à mon goût, à détourner les yeux d’elle. Pourquoi étais-je comme ça ? Ce n’était pas mon genre. Enfin, si, avoir envie de faire l’amour à tout bout de champs c’était tout à fait moi, mais ressentir un truc bizarre tout au fond de mon corps, de mon âme, non je n’avait pas l’habitude de ça. Je me relevais rapidement, tentant de ne pas faire bouger le lit, et saisit le drap que je déposais sur le corps de la femme qui me faisait battre le cœur. Battre à en faire mal.

    Le temps était maussade, une journée de merde en perspective, mais qu’est-ce-qu’on y pouvait ? Rien. Les gens allaient se faire chier, moi pas. J’avais une rayon de soleil couché dans ma chambre, je me fichais qu’il neige, qu’il pleuve, ou qu’il vente dehors. Fallait-il encore qu’elle reste. Si ça se trouve elle partirais dès qu’elle serait éveillée… Alors là, je passerais une journée de merde.

    Je chassais cette pensée de mon esprit lorsqu’une idée me traversa la tête, j’allais lui préparer un bon petit déjeuner au lit. J’enfilais un boxer et un bas de pyjama, marron, qui s’alliait parfaitement à la couleur de ma peau. Et me dirigeais enfin vers la cuisine, dans le but de satisfaire la belle dans mon lit, dès son réveil. Je retrouvais mon Ipod posé sur le comptoir.

    *Un peu de musique pour se réveiller en douceur, histoire de se mettre de bonne humeur…*


    Je branchais ma station d’accueil Ipod, la mit en marche et y ajoutais le petit appareil. La première chanson qui vint fut Every Day is Exactly the Same - Nine Inch Nails. Quel bonheur, l’une de mes chansons favorites.

    Une vingtaine de minutes plus tard, j’avais un plateau chargé de nourritures. Une tasse de chocolat chaud, une tasse de café, et une tasse de thé, je ne savais pas ce qu’elle mangeait le matin, j’avais tout préparé histoire qu’elle aime quelque chose, je prendrais ce qu’elle ne voudrait pas.
    Des tranches de pain de mie normales, ainsi que d’autres grillées étaient déposées sur une assiettes. Des petits gâteaux aux chocolats dans une autre. Le pot de nutation s’y trouvait, bien évidement. Ainsi qu’un verre de jus d’orange.

    * Je suis au top là ! … Nom de Dieu Keziah… Cette fille te fait tourner la tête . Est-ce bien raisonnable ?*


    C’était bien ce que je voulais savoir. Était-ce bien, ce que je faisais ? Pourquoi avais-je été si heureux de la voir hier soir dans cette ruelle ? Pourquoi le fait de sentir son odeur emplir mes narines m’avait comblé de joie ? Pourquoi mon cœur se serrait-il lorsque je pensais qu’elle était là, dans mon appartement, à ce moment même ? J’étais attiré par cette fille. Autant par sa beauté que par son charisme, sa prestance, son être tout entier.

    J’entrais dans la pièce au parquet ; ma chambre. Elle s’était réchauffée depuis tout à l’heure, et Chelsea ne s’était pas découverte. La plateau entre le main, je faisait attention de ne pas trébucher sur les vêtements qui jonchaient le sol, il ne manquerait plus que ça, que je m’éclate sur le sol, envoyant tout le petit déjeuner valser.

    Mon bureau fit l’affaire, le plateau était en sécurité. La pression qu’exerca mon corps sur le matelas lorsque je m’assis, ne fit pratiquement pas bouger la féline allongée de tout son long dans le lit. Elle était si belle, ses cheveux couleur d’or étalaient autour de son visage, ses lèvres légèrement entrouvertes laissaient passer un filet d’air, son haleine était fraîche -même au petit matin (: . Sa peau halée avait l’air si douce -et c’était le cas - que j’eus envie d’y déposer des millions de baisers… Mais je me retins, peut-être que ce soir aurais-je la chance de pouvoir la caresser encore et encore, sans jamais me lasser. Mais rien n’était sur.

    Je fis glisser ma grosse patte droite sur son visage endormi. J’osais à peine la frôler. Puis doucement, je me penchais vers elle, pressant mes lèvres sur les siennes, avant de lui susurrer :

      _ Bébé… Réveilles-toi … Ton petit déjeuner va être froid…


    Ses paupières bougèrent, je la regardais se réveiller. Une fleur qui éclot. Elle rayonnait… Merde, il fallait que je me ressaisisse. Je n’étais pas comme ça. J’enchainais les filles -mais elle était si différentes des autres, j’avais le réel envie de m’attacher, ne plus jamais la quitter, sentir sa présence m’accompagner où que j’aille. Qu’elle soit à moi, et à personne d’autre… Était-ce l’amour qui provoquait un tel effet -dévastateur- sur moi ? Cela m’étonnait, mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. Jamais à l’abri des surprises.
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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeDim 28 Fév - 14:18




    Son souffle se faisait plus lent, les battements de son cœur plus régulier et ses doigts cessèrent de se balader entre mes cheveux. Je continuais à l’observer très attentivement, en essayant de mémoriser ses traits comme si c’était la dernière fois que je les voyais. Pourtant, il y avait de grandes chances que je me réveille à ses côté le lendemain matin, non ? Ou peut-être me laissera-t-il seule et cette expérience n’aura été que banale pour lui, comme avec toutes les autres. Car il ne faut pas rêver, cet homme est un coureur de jupons et ce serait vraiment trop parfait qu’il se contente de ma présence (quoi que je l’espérais sincèrement). Les yeux fermés, il m’embrassa une dernière fois avant de sombrer dans un sommeil profond. Personnellement, même si la fatigue était au rendez-vous, je ne voulais pas dormir maintenant. J’avais trop peur de ne plus jamais le revoir. Mon problème c’est que jamais je n’ai réussi à trouver une compagnie si satisfaisante, rassurante et …parfaite. Maintenant que je l’avais enfin trouvé, je ne voulais plus m’en séparer. Comment ais-je pu en arriver là ? Moi, la vagabonde et insociable…. Peut-être étais-ce de la magie, puisqu’avec tous ce qui nous entoure, on ne sait plus ce qui est surnaturelle, vraie, faux… Mais pour ma part, il n’y avait rien de magique là dedans, et pour la première fois, c’était mon cœur qui me guidé et non mon cerveau. Je dus tenir aller quoi… trente minutes avant de m’endormir, exténuer.

    Je ne savais pas trop si c’était un rêve ou une réalité, mais ça ressemblait plus à un cauchemar. Il fut un temps où quand j’en faisais un, je criai à pleins poumons et suai comme si j’avais couru plus de vingt-quatre heures sans m’arrêter. Mais aujourd’hui et surtout grâce à l’habitude, c’est moins violent et je me tourne et retourne juste dans tous les sens.

    Il faisait nuit noire et seule la pleine lune éclairait les environs. Il y avait une marre et deux rives : j’étais sur la première et tous les êtres qui me sont cher sur la deuxième, dont Keziah. Ils souriaient tous en me faisant de grands signes, comme pour approcher. Rien ne me retenait, je m’élançais donc dans l’eau et tentai de nager malgré son goût métallique. Je ne fis pas attention à ça, les yeux rivés sur ceux qui m’ont toujours soutenu. Plus j’approchais, plus les visages se modifiés. Micah était en fait un homme avec une grosse cicatrice le long du visage, Peter et sa femme n’étaient en réalité qu’un couple pitoyablement vêtu et le reste étaient des hommes avec des fusils. J’ai toujours eu peur que les humains en veuille à mon animal qu’ils disent : dangereux. Mais il faut savoir que si on ne l’embête pas, le léopard ne fait pas de l’humain une proie. Les antilopes et zèbre sont meilleurs… Mais bien sur avec leur peur qu’on peut sentir à trois kilomètres de là, seules les armes les consolent. Je voulais faire demi-tour mais vit des corps étendus à la surface de l’eau. Et cette fois-ci, c’étai vraiment les miens et l’eau n’était qu’en fait du sang. J’hurlais à briser le silence de la nuit et me réveillai en sursaut.

    Encore sous le choc, je me relevai avec difficultés. Je n’étais pas dans ma petite chambre beige pâle, mais dans celle de mon amant, mon loup. Des flash-back de la nuit précédente me revinrent en tête et la première chose que je fis, c’est de m’assurer qu’il était toujours là.

    J’étais seule dans le lit, la couverture à moitié tombé, dévoilant une partie de mon corps nu. Alors mes craintes avaient été vraies… Je m’effondrai sur le matelas avec désespoir. Je n’y croyais pas, ce n’était pas possible ! Ca avait été si puissant, ça ne peut pas le laisser indifférent. Je lui ai donné tout ce qu’il y avait en moi, j’avais partagé les choses les plus puissantes qu’ils soient. Peut-être n’étais-je pas vraiment réveillé, je rêvais sans doute encore… Avec détermination, je me rendormis dans l’espoir de le retrouver en me re-réveillant.

    J’étais dans une pièce parfaitement noire. J’aurais normalement du vouloir m’en échapper : mais non. Je me sentais bien, et une mélodie très lointaine me berçait. Un petit tintement de je ne sais quoi s’approchait. Bien entendu, je ne sus ce que c’était puisque je n’y voyais fichtre rien. Et c’est ce qui me gênait puisque d’habitude, j’ai une bonne vision nocturne ; mais là j’avais beau essayé, une sorte de voile me cachait les alentours. En tout cas, je n’insistai pas plus. Le sol tangua sur le côté droite et une odeur familière remplit mes narines. Une voix douce me sortit de ce rêve qui en fin de compte, n’en était pas un. « _ Bébé… Réveilles-toi … Ton petit déjeuner va être froid… » J’ouvrais les paupières pour apercevoir celui qui me fait tourner la tête. Alors il n’était pas parti…
    J’avais tellement eu peur de le perdre que je ne pus m’empêcher de me lover dans ses bras. L’étreinte dut lui paraitre bizarre mais moi, elle me permit de comprendre que c’est lui que j’avais toujours voulu. « Bonjour » susurrais-je à son oreille droite.
    Je déposai une tonne de baisers tendres dans son cou. Il va surement me croire folle maintenant …
    Je me rappelais de ce qu’il avait dit un peu plus tôt : petit déjeuner… Petit déjeuner ? C’est vrai que j’avais une faim de loup -sans mauvais jeux de mots-. Un plateau orné de pratiquement tous ce que j’aimais trônait sur un bureau laqué noire.

    « C’est pour moi tout ça ? » demandai-je avec un énorme sourire aux lèvres.

    Cette intention ne me laissait pas indifférente, loin de là. Je voulais passer ma journée avec lui, la prochaine nuit, et toutes celles à venir. Je restai collé à lui jusqu’à ce que mon estomac gronde un peu trop fort à mon goût.
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Keziah S. Theets

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeLun 1 Mar - 0:16

    Son odeur emplissait mon appartement, se mêlant à mon propre parfum, à celui de mon environnement. Et ils se mariaient parfaitement. Dire que nous n’habitions qu’à quelques rues l’un de l’autre depuis je ne sais combien de temps. Une semaine ?! Plus, moins ? Et dire que je n’avais pas senti son odeur une seule fois, trop concentré sur ma petite personne, comme toujours. Mais maintenant qu’elle était là, que je pouvais le sentir contre moi, que son enivrant parfum venait me titiller les narines.

    Je passais ma vie à courir après les filles. Dans mon ancienne meute, à Dallas, j’étais réputé pour ça, et comme tout chef de meute j’avais dû féconder une jeune louve pour faire perdurer notre race, mais la jeune fille s’était faite tuer. Comme quoi, elle ne devait pas porter mon enfant, le destin n’avait pas voulu que je sois « proche » de cette fille -fille qui semblait avoir beaucoup de caractère, très possessive. Et je n’avais eu aucunes envies de me faire pourchasser par cette furie toute ma vie, A croire qu’on avait entendu ma prière silencieuse…
    Un vrai coureur de jupons. Je ressemblais beaucoup trop à mon père sur ce point, et je n’aimais vraiment pas ça. Ressembler à un arnaqueur, un mec sans cœur, qui ne pense qu’à sa gueule … Était-je déjà tout ça ? Ou en devenir ? Non. Je ferais en sorte que rien de cela se produise.

    Lorsque je m’assis sur le lit, je réveilla sans doutes Chelsea. Elle est si belle lorsqu’elle dort, innocence à l’état pur, avoir envie de lui faire du mal est impossible, même le plus affreux s’écroulerait à ses pieds. Et dire qu’elle était là. Moi qui pensait que cette nuit n’avait été qu’un rêve, le plus merveilleux rêve qu’il m’eut été donné de faire. Mais non, c’était bien Chelsea que j’avais pressée contre mon torse, c ‘était bien en elle que j’avais introduit mon sexe pendant des heures, et c’était bien avec son aura que la mienne avait décidé de se mêler.

    Elle se releva doucement, ses yeux écarquillés comme si elle ne croyait pas ce qu’elle voyait. Elle aussi avait-elle cru que ce moment de bonheur n’avait été qu’un rêve ? Et lorsqu’elle se serra contre moi, enfouissant son visage dans mon torse, me déposant une multitude de baisers dans le cou, que je compris qu’auprès d’elle je me sentais moi-même, que c’était auprès d’elle que j’avais réellement envie de passer mes journées et mes soirées -bien sur.

    Ses baisers me firent l’effet d’une vague de douleur dans tout le corps. Et puis doucement cette vague se transforma en match de boxe dans mon ventre, me faisant tambouriner le cœur. Dans mon corps, on aurait pu croire qu’un orchestre s’était logé pour le reste de la journée. Je savais que cette sensation me dominerait tant que je serais avec celle qui me rendait dingue. Elle m’obsédait littéralement. Je ne cessais d’entendre ses cris dans mon crâne, sa voix lorsqu’elle m’appelait « mon loup », le velouté de sa peau sous mes doigts, la douceur des ses cheveux … Merde. Si ce n’était pas réciproque, si le désir n’était pas partagé, et la folie encore moins, j’allais tomber bien bas, me ramasser la gueule sur le bitume, et bien sur ce serait ainsi. Je n’allais pas pouvoir l’obliger à être avec moi, je ne suis pas comme ça. JE NE SUIS PAS MON PÈRE.

    Mes bras enlacèrent ses épaules nues et chaudes, mes mains parcourant son dos lisse. Je déposais un doux baiser sur son front avant de poser mon menton sur le dessus de son crâne. Nous restâmes ainsi au moins cinq minutes, les minutes défilèrent sans qu’on s’en rende compte. L’odeur de ses cheveux, de son corps, de son haleine m’emmena si loin, que pendant quelques instants je me prenais à rêvasser. Le simple tintement de sa voix me ramena à la réalité.

    « C’est pour moi tout ça ? » Me demanda-t-elle avec un magnifique sourire qui illumina son visage. Quand je vous dis que la fille dans mon lit était un véritable rayon de soleil.

    J’haussai les épaules avant de lui répliquer, l’air absent :

      _ Euhm, pas vraiment … C’est pour la vieille concierge… Je l’ai un peu chamboulée hier, la pauvre, alors j’allais lui descendre un bon petit déjeuner. Ça ne te dérange pas ? Si t’as faim je te laisse te servir…


    Mes yeux se posèrent sur ses lèvres, le sourire avait quelque peu disparu. Chelsea dû comprendre rapidement que je rigolais -bien évidement- car un nouveau petit sourire vint se loger sur son délicieux visage. Je lui tira la langue avant de saisir le plateau et de le déposer délicatement sur ses cuisses, faisant bien attention de ne rien renverser.

      _ Bien sur que c’est pour toi. Un petit déjeuner digne de la femme qui se trouve dans mon lit à cet instant même. J’espère que j’ai mit des trucs que t’aimait, pour le Nutella je n’ai pas de doutes -Un sourire taquin se fixa sur mes propres lèvres, un clin d’œil accompagnateur- C’est pour les boissons chaudes que je ne suis pas vraiment certain. Alors sers-toi, je prendrais ce que tu ne veux pas.


    Je la regardais jauger le plateau avec un regard gourmand. J’avais visé juste. Je saurais à quoi m’en tenir à présent. Je m’allongeai un peu sur le côté, passant un bras au dessus de ses jambes allongées.

      _ Heum … Tu as des … Des choses prévues pour la journée ?


    Je feignis l’indifférence, mais bien sur c’était loin d’être le cas. L’envie de quitter Chelsea était enfouit au plus profond de mon être. Mon regard se posa sur la pluie qui tombait à grosses gouttes dehors. Les félins n’aiment pas l’eau non ? Si c’était juste ça qui pouvait retenir Ma Féline ici … Je risquais un regard en direction de cette dernière, la suppliant de rester ici, avec moi.
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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeLun 1 Mar - 15:13




    Je n’en revenais toujours pas qu’il habite à quelques pas de chez moi et que je ne l’ai pas retrouvé tout de suite. Parce qu’il faut admettre que pendant un moment, cet homme m’obsédé. Notre première rencontre n’a pas été aussi puissante que nos retrouvailles, c’est certain, mais quand j’ai senti son odeur, j’ai été comme attirer par celle-ci. Une odeur enivrante et tellement particulière qui était à présent encré dans mon esprit et sur ma peau. En parlant de ma peau, elle était toute collante de la veille et je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état. Peut-être que malgré tout je sentais bon, mais une douche s’imposait après le petit-déjeuner. Et je remerciai ma vraie nature de m’apporter constamment une odeur et haleine vanillée. Car j’ai connu des humains qui au réveil, ne sentait pas la rose. De son côté, qu’il soit couvert de boue, habillé, décoiffé je m’en moquais. Je le voulais lui et peut importe comment -même si j’ai tout de même quelques préférences-. Quand j’étais dans ses bras, je me sentais moi et simplement moi. Rien que de savoir qu’il acceptait ma vraie nature me pousser à lui donner tout ce que je pouvais : ma bête, mon corps, mon cœur, mon aura. Je ne sais pas exactement ce que signifie le partage que nous avons fait hier soir, mais ça me semble très important. Je me sentais tout aussi relié à lui, et au fond de moi, je sentais deux animaux : le sien et le mien.

    Ses bras qui me serrés, ses caresses douces et forte à la fois, son baiser sur mon front eut le don de m’émoustiller. Surtout que nous les léopards, avons tendance à nous montrer très tactile et le toucher est très important pour notre bien. Par exemple dans l’ancien pard qui m’a recueilli, nous dormions tous les uns collés aux autres et ce contact était toujours bénéfique. C’est pour cette raison que les petits gestes surement insignifiants pour lui étaient très importants pour moi. Il répondit à ma question d’un air absent : « Euhm, pas vraiment … C’est pour la vieille concierge… Je l’ai un peu chamboulée hier, la pauvre, alors j’allais lui descendre un bon petit déjeuner. Ça ne te dérange pas ? Si t’as faim je te laisse te servir… » Quoi ? Il n’allait quand même pas faire cette faveur à cette pauvre vieille ? C’est à la vue de son petit sourire mesquin que je compris qu’en fin de compte, c’était de l’ironie. Mon côté susceptible entraine souvent l’incompréhension des petites phrases ironiques comme celle-ci. Mais il y a de toute façon un moment où après réflexion, je m’en rends compte. Il déposa le plateau sur mes cuisses. Le métal froid fit frissonner ma peau particulièrement chaude mais ce contact me fit du bien. Il reprit : « Bien sur que c’est pour toi. Un petit déjeuner digne de la femme qui se trouve dans mon lit à cet instant même. J’espère que j’ai mit des trucs que t’aimait, pour le Nutella je n’ai pas de doutes » Le « digne » résonna dans mon crâne. Alors tous mes efforts avaient été récompensé … Je souris à la fois de bonheur et d’amusement quant à la fin de sa phrase. C’est vrai que j’adore le Nutella, comme tous ce qui était déposés sur le plateau. L’intention était vraiment adorable et avant de commencer quoi que ce soit, je l’embrassai tendrement, pour le remercier.

    Il s’allongea à mes côté, précisant qu’il finirait ce dont je ne voulais pas. Or j’aimais tout et s’il avait ça chez lui, c’est que c’était pareil de son côté. Nous n’avions qu’à partager ! Avant que je puisse lui en faire la remarque, il ajouta : « Heum … Tu as des … Des choses prévues pour la journée ? » Effectivement j’avais quelque chose de prévu : rester ici avec lui. Et s’il ne voulait pas, je pouvais utiliser le prétexte qu’il pleut dehors et que j’ai horreur de ça. Yeux dans les yeux, je lui chuchotai : « Il fait moche dehors… Alors pourquoi pas rester ici… avec toi… si tu es d’accord bien sur… » Je ne voulais pas lui imposer ma présence alors s’il avait quelque chose de plus important à faire, tant pis. En attendant, je lui suggérais une petite idée « En tout cas une fois qu’on aura fini de manger, je pourrais prendre une douche ? » Et peut-être voudra-t-il m’y accompagner. De toute façon j’ai besoin d’aide pour laver mon dos et la sienne sera plus que bienvenue.

    En attendant qu’il réponde, je m’attaquais à mon petit-déjeuner. Je bus quelques gorgées de café, histoire de bien me réveiller et tendis la tasse à mon loup. J’avalais avec hâte quelques tartines de Nutella, et finis même par en manger nature, avec mon doigt. Je voyais Keziah me regarder avec des yeux gourmands. Je lui tendis mon doigt couvert de la pâte à tartiner et attendit qu’il ramène sa bouche près de celui-ci. Si nous passions la journée ensemble ainsi que la soirée, nous allons devoir courir ce soir, et j’aurais surement l’occasion de me métamorphoser en louve, chose que je n’ai jamais essayée. Enfin bon, je faisais comme s’il avait déjà accepter, si ça se trouve, il refusera. Je me serrai contre lui, pour sentir le contact de sa peau contre la mienne.
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Keziah S. Theets

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeMer 3 Mar - 20:08

    A la vue de sa petite moue je ne pus m’empêcher de réprimer mon petit sourire, elle était réellement la plus belle créature qu’il m’eut été donné de voir, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Nos auras étaient à présent connectées, je savais où elle se trouvait, et parfois, ce qu’elle ressentait, je connaissais sa nature profonde et je l’aimais. Chelsea était la personne qu’il me manquait.

    Je me demande souvent ce qu’aurait été ma vie si je n’avais pas été Loup. Aurais-je en moi, la confiance que j’ai aujourd’hui ? Serais-je un véritable tombeur ? Aurais-je la force d’avancer quoi qu’il arrive ? Ma mère serait-elle morte ? Non, sûrement pas. Nous n’aurions pas eu autant de soucis et mon père ne serait pas devenu un véritable connard, un être méprisable. Pourtant malgré tout ça, j’adore ma nature, et pour rien au monde je changerai pour devenir un humain lambda.

    La pluie s’abattit d’un coup sur la ville, martelant ma fenêtre. Des frissons s’emparèrent de mon corps à la vue de toute cette flotte. J’adore l’eau, mais le fait de voir ces tonnes de litres de liquide dégringoler, ne fait que réagir mon animal, qui n’apprécie guère.

    Le Visage de Chelsea s’illumina au fur et à mesure qu’elle découvrait les composants du plateau, j’avais visé juste -des années de pratique aussi. Soudain la pensée de mon frère me frappa. Le reverrais-je un jour? Ce vampire l’avait-il tué ? Je n’en savais strictement rien.
    Chelsea m’arracha rapidement à mes sombres pensées. Je bus d’une traite la moitié du café qu’elle m’avait laissé. Partager ce fabuleux petit déjeuner, une idée parfaite.

      _ Je ne fais rien du tout, à part passer ma journée -et ma nuit?- avec toi. Et saches, que même si tu avais eu des choses à faire, je t’aurais retenue et t’aurais fait l’amour à t’en faire hurler mon nom jusqu’à ce que tu me pries d’arrêter.


    Un sourire malicieux prit place sur mes lèvres. Je parcourus, du regard, le corps de ma belle et passa la langue sur mes lèvres, une envie folle de me jeter sur elle passant dans mon esprit.

      _ Et si tu restes, c’est encore mieux … Même si je préfère te faire crier la nuit. Nous allons bien trouver des tonnes de choses à faire aujourd’hui, non ?


    Je me redressais un peu, de façon à ne plus lui écraser les jambes de mes cotes. Ce soir nous irions courir dans les bois d’à côté, et après avoir foulé le sol de mes pattes, je foulerais le corps de Chelsea de mon corps. Douche … Le mot se mit à résonner dans ma tête. Chelsea et moi avions la peau collante, mais personnellement je m’en contrefichait. Mon odeur corporelle était musquée ; mélange de cannelle, de bois, et de musc. D’ailleurs celle de ma féline me frappa : Vanille. Nous avions réellement de la chance, nous les métamorphes, notre odeur, transpiration, haleine, ne puait pas -sauf en cas, comme toujours, de manque d’hygiène, bien sur - chacun avait son odeur bien à lui.

      _ Hmm, si tu as besoin d’aide, je n’ai pas d’autres choix que de te suivre sous l’eau. Heum, ça va être vraiment dur de résister à la tentation bébé…



    * Qui à parler de se retenir ? Hein ? … Personne*


    Mon regard devint celui d’un véritable prédateur, un félin guettant sa proie, salivant à l’idée de pouvoir la serrer, la manger tout entière, tout à fait moi.
    Je posais un main -plutôt possessive je l’avoue- sur sa cuisse chaude. Aujourd’hui elle serait à moi, juste à moi, et j’espérais que ce ne serait pas tout.

    Elle me laissa la moitié de chaque chose qu’elle mangeait, mis à part les tartines. Elle raffolaient tellement de la patte à tartiner qu’elle y plongea même les doigts à plusieurs reprises. D’ailleurs elle me tendit son doigts recouvert de Nutella que je m’empressais de lécher -goulument. Je le suçais, enlevant toute la patte chocolat/noisettes, et le mordillais avec de le relâcher.

      _ Dis moi, depuis combien de temps habites-tu ici, à Shevreport, à quelques rue de chez moi ?


    * Dire que son odeur … Tss comment j’ai fait pour ne pas la sentir tout de suite ? … Quelle grosse erreur de ne pas lui avoir dit que je partais de Dallas … Elle est là maintenant, le principal.*


    Je me redressais un peu. Je baissais les yeux pour vérifier mon boxer, mon membre était déjà un peu dur et gonflait mon petit morceau de tissus. J’étais prêt à aller sous la douche avec la plus belle femelle.
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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeJeu 4 Mar - 18:00




    Je n’ai jamais cherché à m’attacher aux gens, la plupart du temps trop souvent déçue. De toute manière, avant de me poser dans cette petite ville, je n’ai fait que vagabonder. Comment peut-on faire des connaissances en ayant ce style de vie ? Aucune. Quand le pard m’a recueilli, je suis restée très méfiante. En même temps, jamais on ne m’a jamais donné quelque chose sans demander un retour. Je m’attendais à un « mais » mais il n’y en a jamais eu. Ma vie précédente se résumait à ça : donnant-donnant. Et j’ai réussi à survire grâce à ça. Le fait qu’on m’affectionne de la sorte, pour ce que je suis réellement, ne me laisse pour le moins indifférente mais j’ai beaucoup de mal à m’y faire. C’est peut-être même pour cette raison que je suis venue ici, et seule. De peur que ma famille adoptive ne me déçoive et me fasse perdre ces craintes qui m’ont aidé à vivre. Ils avaient réussi à gagner ma confiance et leur hospitalité me gênait, car jamais on ne m’avait fait un tel cadeau.

    Avec Keziah c’était un peu ça, sauf que je m’en contre fichait de ma méfiance. Je l’avais enfermé bien profondément dans la case « Attention » de mon cerveau -si elle existait-. Ce n’est peut-être d’ailleurs pas très malin de ma part, car s’il venait à me décevoir, je perdrais le peu d’humanité qu’il me resté. Je me sentais tellement bien avec lui : il me satisfaisait comme personne, par sa présence, son aura, ses gestes, ses prouesses au lit. Je ne voulais pas me séparer de lui. Sa voix ténébreuse m’arracha de mes pensées : « Je ne fais rien du tout, à part passer ma journée -et ma nuit?- avec toi. Et saches, que même si tu avais eu des choses à faire, je t’aurais retenue et t’aurais fait l’amour à t’en faire hurler mon nom jusqu’à ce que tu me pries d’arrêter. » Sa suggestion résonnait dans mon crane. Il arrivait à me faire frissonner sans me toucher… La lune était proche, le besoin et le désir permanent.
    C’était si reposant de savoir qu’il était à la hauteur pour me satisfaire, physiquement comme moralement.

    Je lui fis un de ces sourires naturels qui en dit long sur le fond de votre pensée. Son regard pesait sur moi et je dus utiliser toute ma force mentale pour ne pas envoyer valdinguer le plateau et sauter sur lui. Je voulais le toucher, sentir son souffle chaud dans ma nuque, mordiller sa peau hâlée, me dire que chaque parcelle de son corps m’appartenait. Il poursuivit : « Et si tu restes, c’est encore mieux … Même si je préfère te faire crier la nuit. Nous allons bien trouver des tonnes de choses à faire aujourd’hui, non ? » Oh mais il aura toute la nuit pour me faire crier, comme les prochaines à venir. Je ne suis pas du genre à harceler mes conquêtes, mais il n’était pas comme les autres et je comptais bien le garder pour moi et moi seule quitte à me battre. Il me confirma qu’il allait me suivre sous l’eau, et ajouta : « Heum, ça va être vraiment dur de résister à la tentation bébé… » Qui à parler de résister ? Personne à ma connaissance. Et puis, je me voyais mal rester tranquille. Surtout que je peux parfaitement laver mon dos seule, mais il y a des choses que lui seul arrive à vraiment atteindre et émoustiller.

    « Dis moi, depuis combien de temps habites-tu ici, à Shevreport, à quelques rue de chez moi ? » Sa main sur ma cuisse faillit avoir raison de moi. Je me noyais dans mon self-control, juste assez pour répondre : « Je ne saurais te dire combien exactement, mais c’est récent. ». Je déposais le plateau au pied du lit, du côté de la fenêtre où nous ne risquions pas de nous prendre les pieds dedans. On ne sait jamais de quoi nous sommes capables dans la précipitation, n’est ce pas ?

    Je me levai d’un bond, faisant glisser la couverture le long de me ventre, m’exposant nue devant lui. Contrairement à pas mal d’humaine, je ne suis pas pudique. Et je suis de toute manière beaucoup plus à l’aise sans mes vêtements. Consciente de l’effet que je lui faisais, je me penchais en avant, de façon à ce que nos têtes soit face à face et par conséquent les yeux dans les yeux. Je lui chuchotais avec un sourire je dois l’avouer, un peu trop mesquin « Attrapes-moi si tu peux ».

    Je ne me serais jamais opposer à lui si je ne me sentais pas capable de le battre à pleine couture. Or après un bon petit déjeuner comme celui-ci, j’étais comme neuve. « Si tu me trouves, tu auras le droit à tout ce dont tu désires » dis-je avant de m’élancer en dehors de la chambre, tentant de repérer la salle de bain. Ce n’était pas facile puisque je n’avais pas vraiment eu le temps de faire le tour du propriétaire et mes souvenirs de la veille sont peu nombreux quant à l’aménagement de son appartement. Je rentrai dans la première pièce sur ma droite. Je n’allumais pas la lumière, du moins pas tout de suite. J’avoue que la cachette n’était pas très originale, mais je voulais qu’il me trouve et qu’il me fasse plaisir. Ce petit jeu de gamins m’amuse toujours autant, surtout avec des motivations comme celle-ci.

    Le sol était froid, du carrelage ? La salle de bain ? Je ne bougeais pas, m’écartant tout de même légèrement de la porte au cas où elle me tombait dessus. Je n’aurais certainement qu’un petit bleu, mais je ne voulais pas abimer mon corps tant qu’il était là, tant qu’il voudra de moi, tant que je serais avec lui.
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Keziah S. Theets

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeLun 15 Mar - 23:20

    Je ne l’entendais presque plus. Mon corps était déjà en ébullition, pourtant je ne voulais pas déjà faire l’amour, je voulais entendre sa voix, je voulais la regarder, voir ses lèvres bouger, et connaître sa vie, enfin. Mais non, il fallait que cette foutue lune me fasse bouillir les veines, il fallait que l’adorable créature en face de moi en cesse de me tenter, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pourquoi ? Était-ce que pour le sexe nous deux ? Pourtant je le sentais ce courant qui passait entre nous. Ce n’était pas anodin. Des filles je m’en étais faite des centaines, et pourtant aucunes d’elles ne m’avaient retourné le cœur comme elle le faisait. D’ailleurs ce n’était véritablement pas pour rien que nos auras s’étaient connectées. Je savais que quelque chose se passait.

    Elle remua là, sur mon matelas, me laissant pantelant de désir. Hé merde. Bien sur j’ai envie de lui faire l’amour jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce qu’elle me supplie de l’épargner, et de la laisser en vie. Oui j’ai envie de me sentir en elle, de sentir son corps bouillant de désir contre le mien, entre mes bras… Mais je veux la connaître avant qu’elle ne s’envole. Merde, voilà que je deviens romantique, c’est vraiment pas moi ça. Cette fille me fait un drôle d’effet, d’un côté je ne veux pas qu’elle me change, mais de l’autre si. Mais je sais qu’au fond de moi, mon côté « sombre » sera toujours là…

    Une légère pression puis plus rien. Elle s’était levée d’un bond, se dressant nue devant moi. Ma paupière tressauta, elle devenait de plus en plus belle de minute en minute. Comment allais-je faire pour la garder rien que pour moi ? Ça devait se battre pour l’avoir, même rien qu’une petite heure, dans son lit. Et je serais prêt à péter des têtes pour l’avoir, mais pas qu’une petite heure.
    Lorsque je reportai mon regard vers son nombril, je remarquai que sa peau frissonnait, ce n’était pas de froid, non, de désir ? Je l’espérai.

      « Attrapes-moi si tu peux ».


    Ses paroles me firent dresser la tête jusqu’à son beau visage,  ‘’félinement’’ bien dessiné. Hmm elle voulait jouer ? Elle allait voir ce que c’est que de jouer avec un loup comme moi [Je ne me vante pas].
    Puis, avec l’agilité d’une léopard, elle se mit à courir dans mon appartement. Pendant deux seconde quarante six, je me mis à penser à Amande, dans l’appartement du dessous. Mais la voix de ma belle me ramenèrent à la réalité.

      « Si tu me trouves, tu auras le droit à tout ce dont tu désires »


    La phrase résonna trois ou quatre fois dans ma tête. Lorsque je compris le sens de cette phrase, un électrochoc me fit me mettre debout, et à courir après elle. Les yeux clos, le museau en l’air, respirant toutes les volutes de son exquis parfum. Je n’avais qu’à suivre mes sens en éveil pour savoir qu’elle se trouvait cachée dans un placard de ma salle de bain. Elle avait trouvé le lieu toute seule, enfin faut dire que mon appartement n’est pas un immense et vaste domaine.

    La fraîcheur du carrelage me paralysa, je me baissai et ouvris la porte. Ses pieds apparurent en premiers, je lui attrapai les chevilles et la tirai vers moi. Accroupis, ses pieds coincés sous mes fesses, je lui bloquai les poignets au sol. Certes elle avait énormément de force, mais elle ne pourrait surement s’écarter de moi. Son corps m’était offert. J’adorai ça. Mes lèvres rencontrèrent les siennes, puis sa gorge où je déposai un baiser avant de saisir sa peau fine entre mes dents. Je relâchai un peu ses poignets et y jetai un petit regard. Elle avait des marques rouges, demain elle aurait de beaux bleus. Fière de moi, elle était à moi. Rien qu’à moi.

      _ Tu as vraiment cru que je ne te trouverai pas rapidement ? Sais-tu que je connais ton odeur sur le bout de la langue … Tu pourrais te cacher en pleine foire, que je saurais où tu te trouves exactement. Hmm … Une douche maintenant bébé ?!


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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeDim 21 Mar - 19:58



    Comme quoi le hasard fait bien les choses, non ? Ou peut-être qu’encore une fois c’était le destin. Pour l’instant je l’ai toujours eu de mon côté alors espérons qu’il me réserve de bonnes choses en compagnie de Keziah. J’avoue que trouver un lycan ou un métamorphe dans cette ville ce n’est pas difficile, tellement le nombre d’être surnaturel est élevé mais tout de même, dans un bois de plusieurs hectares, aussi séduisant, si puissant : ça, ça ne l’était pas. De plus, quand nous nous étions quittés il avait fallu une chance inexplicable pour que j’habite un appartement à deux rues du sien, et retrouve son odeur à plusieurs kilomètres. Bref maintenant que j’étais avec lui, que j’avais partagé son lit, mon aura, mes forces, mon corps, un tout autre sentiment encore inconnu naissait -tranquillement mais surement-. Pourquoi et comment je le savais ? Parce que ce n’était pas que du sexe. Bon d’accord en période de pleine lune c’est assez dur de résister à la tentation avec un mec comme lui mais derrière ça je voulais le connaitre, savoir ce qu’il aimait faire, passé du temps avec lui, -sans faire l’amour-. Même si d’un côté ça mettait un peu de piquant à notre relation. Ok j’arrête.

    J’ai peur de l’amour, le vrai. Ce sentiment qui nous rend euphorique, impuissant, vulnérable, accro à l’être aimé. C’était notre première vrai nuit ensemble et je pensais déjà au mot « relation ». Ca peut faire cliché je sais et d’un côté c’est certain que s’il avait les mêmes envies que les miennes ça allait être dur. Nous appartenons tout deux à des espèces qui ont un certain mal à se contrôler physiquement, en présence d’autrui et de personne qui nous donne envie. Si notre relation devenait vraiment sérieuse, nous allons devoir contrôler notre ardeur, à moins de partager celle-ci avec une troisième personne et de… Non ! Non je ne le partagerais pas un point c’est tout. Ma possessivité envers lui était extrême. Comme si je le connaissais depuis toujours…

    Il fallait vraiment que j’arrête d’être sentimentale à ce point. Je ne devais dépendre de personne, sinon ce que je me suis toujours battue pour avoir serait vain. Mais je ne voulais plus résister, pas avec lui du moins. Pendant les cinq secondes où je réussis à rester cacher, j’avais pensé à tout ça, je ne vivais plus ma vie au jour le jour, je réfléchissais au futur, et à un futur où je ne serais plus seule. M’accrocher à cet espoir me fit tout de même beaucoup de bien.

    En faisant le petit tour de la pièce, j’avais réussi à faire de deux choses : confirmer qu’il s’agissait effectivement de la salle de bain et trouver une cachette plus adéquate. Enfin le « adéquate » reste minime car le placard où j’avais trouvé refuge laissait dépasser une bonne partie de mes longues jambes. Je voyais sous la porte l’ombre de ses pieds et n’eut qu’un quart de seconde pour l’apercevoir après qu’il eut ouvert la porte. Le contact de sa poigne ferme autour de mes chevilles fit frissonner un endroit que lui seul savait parfaitement satisfaire. Je me laissais faire, consciente de sa force et sensualité. Il bloqua mes pieds en posant ses fesses dessus. J’étais prise au piège dans les mains de ce loup qui me rendait complètement dingue. Je n’avais par conséquent aucune raison de me plaindre. Il tenait mes poignets fermement, offrant à lui la vue parfaite de mon corps remplit de désir à offrir. Je ne faisais rien, c’est lui qui m’embrassait, me tenait, me mordiller, j’étais soumise et pour la première fois depuis que j’ai accepté ma vrai nature, j’aimais ça. « Tu as vraiment cru que je ne te trouverai pas rapidement ? Sais-tu que je connais ton odeur sur le bout de la langue … Tu pourrais te cacher en pleine foire, que je saurais où tu te trouves exactement. Hmm … Une douche maintenant bébé ?! » Sa voix était envoutante et je ne pus m’empêcher de rétorquer : « Sur le bout de ta langue, tu me fais goûter ? ». Sans attendre sa réponse je tirai pour l’attirer plus près de moi et l’embrasser férocement avec une petite touche d’amusement. J’aspirai sa langue que j’affectionnais tout particulièrement et senti son muscle se durcir contre moi. « Oui une douche maintenant, sauf si tu veux me laisser seule sur le carrelage » rajoutais-je. Petite touche ironique pour qu’il me rappelle à quel point je lui plaisais…

    Je me redressai, l’entrainant tant bien que mal avec moi. Il faisait toujours noir dans la pièce mais notre vision animale nous permettait d’y voir clair. Ce soir, nous irons en foret et je ferai pour lui une chose assez exceptionnelle. En attendant, la journée ne faisait que commencer…
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Keziah S. Theets

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeDim 18 Avr - 3:19


    *Oui sur le bout de la langue… Tout mon être est imprégné de toi. *


    La faim me tiraillait le ventre. Non pas l’envie de manger de la nourriture, plutôt d’avaler goulûment le corps de la plus belle femme qu’il m’eut été donné de voir dans ma vie. Je n’étais jamais rassasié. Plus je la voyais, plus je la sentais et touchais, plus mon envie d’elle devenait intarissable. Ça ne me ressemblait pas vraiment d’éprouver de tel sentiments à l’encontre d’une femme, mais elle était si différentes de toutes ces filles avec lesquelles j’avais eu tant de relations sans lendemain. Chelsea me donnait ce que d’autres n’arrivaient même pas à se procurer à elles mêmes.

    « Oui une douche maintenant, sauf si tu veux me laisser seule sur le carrelage »

    Je réprimais un léger sourire, comme si j’allais la laisser seule sur ce carrelage blanc, froid, et …propre, oui oui un homme qui fait le ménage, il faut le croire.
    Son petit cœur s’affola sous ma paume que j’avais délicatement posée, au préalable, sur sa poitrine. Sa peau était légèrement plus fraîche que ma main brûlante. Encore une fois je la couvrais de baisers avant que madame m’attire violemment contre elle pour « goûter » ma langue qu’elle avait tant de fois caresser de la sienne. Je ne cessais d’adorer.

      _ Me crois-tu réellement capable de te laisser seule là, sur mon vieux carrelage ? … Pauvre ignorante. Rrrh je te prendrais avec moi chaque seconde si je le pouvais.


    Je me relevais lentement. Certes je ne voyais pas comme en plein jour dans cette salle de bain plongée dans le noir, mais ma vision était accrue grâce à mon Loup. C’était parfait, je la voyais Elle, qui rayonnait. Juste ce qu’il me fallait. Tout en me redressant, j’entraînais avec moi la jeune femme qui me faisait perdre les pédales. Dans mes bras, elle ne pesait pas plus lourd qu'une plume. Nous fûmes rapidement sous la douche, à succomber aux diverses plaisirs que nos deux corps nous offraient.

    Une bonne heure et demie plus tard. L'eau était gelée, nos estomacs grondaient en chœur et nous étions exténué -pas longtemps, que tout le monde soit rassuré.

      _ Tu me rends dingue bébé. Je te ferais l'amour pendant des heures encore, mais je commence réellement avoir faim...


    Je la dévorais du regard avant de lui tendre mon peignoir. Pour ma part j'enroulais ma serviette autour de ma taille après être sorti de la douche. Les gouttes d'eau roulaient sur mon torse avant de venir se perdre sur la serviette. La fraîcheur, lorsque j'ouvris la porte de la salle de bain, me fit frissonner, je n'aimais pas cette sensation.

      _ J'aurais dû fermer la fenêtre, ça gèle. -Je me touchais le front avant de dire - Normal, on doit être entre les 40 / 42 degrés. -Je me retournais vers Chelsea - Hmm, j'espère que tu as faim...


    La cuisine me parut immense à comparé de cette nuit. La table également, du moins le reste de table.

      _ Maintenant bébé, je veux tout savoir de toi. Parle moi de ta vie.


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Chelsea O. McCawley

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MessageSujet: Re: [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley]   [X] Prenons plaisir à voir jusqu'où notre Luxure nous mènera ... [Chelsea O. McCawley] I_icon_minitimeDim 2 Mai - 17:08



    C’est dur de s’avouer qu’un jour, c’est possible de trouver une personne faite pour vous, conçu pour vous satisfaire, façonner à l’image de l’être parfait. J’avais très peur du lendemain avec Keziah. En une nuit, j’avais éprouvé une vague de sentiments éprouvants et inoubliables. Comment pouvoir l’oublier ? Comment pourvoir me passer de cette béatitude lorsque je suis à ses côtés ? Je ne souhaitais pas me séparer de lui, mais je n’avais pas non plus envie de lui avouer tout ça. C’est un peu embarrassant pour moi, surtout que j’ai pour habitude de collectionner les hommes sans rien éprouver, même pas une touche de culpabilité. C’est d’un regard amer que je les perçois normalement. Seul les léopards-garous qui m’ont recueilli il y quelques mois de cela avait une réelle importance à mes yeux.
    Nous avions rompu le contact physique un peu plus tôt, mais la main de mon loup sur ma poitrine réveilla l’envie et l’ardeur. C’était comme s’il y avait un courant entre nos deux peaux, comme si chaque parcelle de mon être était relié au sien. Le fait que nous soyons liés allait peut-être nous permettre de vivre quelque chose de fort, ou de prendre peur. On ne sait jamais qu’elles réactions peuvent avoir les hommes lorsqu’une femme leur est indispensable. Etait-il macho lui ? Cette fusion le déranger-t-il ? Après un long baiser emplit de tendresse mais aussi de force telle l’envie de lui m’était forte, il souffla d’une voix douce : « Me crois-tu réellement capable de te laisser seule là, sur mon vieux carrelage ? … Pauvre ignorante. Rrrh je te prendrais avec moi chaque seconde si je le pouvais. ». Chaque seconde ? Si seulement c’était possible. Il y a bien un moment où nous serions obligés de nous séparer. Mais si ça se présentait comme une envie pressante ou le travail, ça ne me poserait pas de problème ; sachant que le soir, nous serons l’un contre l’autre.

    Il m’attira contre lui tandis qu’il se relevait ; sans aucun problème. Avec la force de son loup, je ne devais peser pas plus lourd qu’une plume. Rapidement, nous nous trouvâmes sous la douche. Son thermostat était rapide à régler, et je commençais par mettre de l’eau chaude. Ou tiède… avec notre température, j’avais du mal à faire la différence chaud/froid. Nous ne commencions pas tout de suite par faire l’amour, ce qui prouvait que nous arrivions à nous contrôler. De multiples câlins et baisers langoureux plus tard, je sentis la pénétration de son sexe prêt depuis le début. C’était moins brutal et bestial que cette nuit, plus vrai, plus doux. Je n’étais pas contre, je pouvais pleinement profiter de son regard envoutant, un gouffre sans fond qui risquait d’avoir raison de moi si je continuais à le fixer ainsi. J’étais à la limite de me demander si mes yeux n’étaient pas en train de tournoyer, comme envouter. L’orgasme me prit de plein fouet, et j’oubliais tout, TOUT. Il n’y avait que lui et moi, son corps et le mien. Quand je repris mes esprits, nous étions tout deux assis dans la douche très spacieuse. Cette fois-ci je pouvais nettement distinguer que l’eau était gelée, car tout doucement, je commençais à trembler. J’étais aussi fatiguée et j’avais besoin de manger. La nourriture ne me fait pas grossir mais j’en ai besoin pour me faire reprendre des forces. Car malgré l’animal qui repose en moi, j’ai un corps humain qui a besoin de nutriments.

    « Tu me rends dingue bébé. Je te ferais l'amour pendant des heures encore, mais je commence réellement avoir faim... »

    La voix de Keziah résonna dans ma tête. Je n’arrivais pas encore à parler, prononcer quelque chose de compréhensible ou de lucide. Qui sait ce qu’il sortirait de ma bouche. Je me contentais de lui faire mon regard le plus conciliant et compréhensif. Il me tendit un peignoir, le sien à vu de la taille. Je l’enfilai avec hâte, pour taire mes frissons. De son côté, il enfila une serviette autour de sa taille. Des gouttes perlaient son torse magnifiquement bien fait. J’avais envie de les lécher, les faire disparaitre de cette perfection mais me retins. Il ouvrit la porte de la salle de bain et un courant d’air frais balaya mon visage ainsi que le bas de mes jambes. « J'aurais dû fermer la fenêtre, ça gèle ». dit-il avant de se toucher le front. « Normal, on doit être entre les 40 / 42 degrés » poursuivit-il avant de finir et de se retourner vers moi : « Hmm, j'espère que tu as faim... ». Je me contentais d’hocher la tête. Je crevé de faim en fait. Je le suivis dans le couloir, pour arriver dans ce qu’il me semblait être une cuisine. J’avais eu une toute autre vision de celle-ci cette nuit et j’avais du mal à la reconnaitre. Quant à le table, il n’en restait plus grand-chose, mais elle tenait toujours debout. Je pouvais toujours lui confié la mienne qui ne me servait pas à grand-chose. Dans mon appartement, je préfère faire comme tous le monde et manger devant la télé, confortablement installé dans mon canapé. « Maintenant bébé, je veux tout savoir de toi. Parle-moi de ta vie. »

    Je ne savais pas vraiment par où commencer. Tout d’abord, je m’installai sur une chaise placée autour de la table. Je fis comme ma famille adoptive m’avait appris à faire : me présenter convenablement. « Je m’appelle Chelsea Olivia McCawley, j’ai 18 ans, je suis Serveuse, j’habite à deux rues d’ici et seule, je suis une changelings et j’ai comme animal référant le léopard » Ca c’était un peu le ‘moi’ en gros. Pour approfondir un peu plus, j’ajoutai : « Il faut avouer que j’ai un peu de mal à parler de moi. Mon histoire est un peu banale mais je vais tout de même te la raconter. Je suis née dans une petite ville en Louisiane, mes parents étaient des gens respectables mais n’ont pas apprécié le fait que je me transforme en animal. Je ne sais d’ailleurs toujours pas d’où me vient ce don. Une gêne provenant de mes arrières arrière arrière grands-parents peut-être…. Je n’en sais rien. Enfin, j’ai passé mon enfance dans un internat, toujours toute seule puisque les autres disaient de moi que j’étais une sorte d’extraterrestre. À l’âge de 16 ans je me suis enfuie et j’ai vagabondé de ville en ville. Je me nourrissais d’animaux et revenait rarement en ma forme humaine. J’ai appris à me maitriser et être fière de ce que je suis. Je ne pensais pas qu’il existait des espèces équivalentes aux miennes, et j’ai été surprise de rencontré un pard à quelques kilomètres d’ici. Ces léopards-garous m’ont recueilli pour me réapprendre la vie des humains. Je les ai quittés il y a peu de temps pour vivre ma vie, et voilà, je suis maintenant ici »

    Je crois que je n’en avais jamais autant dit sur moi, à part à Micah. J’avais inconsciemment confiance en Keziah. Maintenant qu’il en savait plus sur moi, je réclamai la même chose de mon côté : « Et toi, parle moi de ta vie »
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